samedi 6 décembre 2008

Boumerdes


Wilaya de Boumerdès


Aperçu historiqueBoumerdès est plus connue sous le référent de (Rocher Noir), elle a servi de siège à l'exécutif provisoire de la République Algérienne.Sur le plan civilisationnel, outre des ruines romaines mises à jour dans les environs de Thénia et si Mustapha le Fort turc de Tamenfoust atteste, lui, de la présence Ottomane dans la région. Les fouilles dévoileront peut être les traces d'autres civilisations.
Géographie physique

Superficie (km2) : 1558,39

Nombre de communes : 38

Nombre de daïras : 04

Nom des daïras :

Boudouaou, Bordj Ménaïel, Dellys. ...Principales localités : Afir, Ammal, Baghlia, Ben Choud, Beni Amrane, Bordj Menaiel, Boudouaou, Boudouaou El Bahri, Boumerdes, Bouzegza Keddara, Chabeut El Ameur, Corso, Dellys, Djinet, El Kharrouba, Hammedi, Haraoua Isser, Khemis El Khechna, Larbatache, Leghata Marsa Naciria, Ouled Aissa, Ouled Hedadj, Ouled Moussa, Si Mustapha, Sidi Daoud, Souk El Had, Taourga, Thenia, Tidjelabine, Timezrit, Zemmouri.Relief : climat méditerranéen, pluviométrie entre 250 et 350 mm/an.
TourismeSites et monuments : Fort turc de Tamentfoust, vieille ville de Dellys (Casbah), belles plages et jardins.
Codes postaux

35000 Boumerdes, 35100 Dellys, 35101 Takdempt, 35110 Afir, 35120 Benchoud, 35130 Baghlia, 35131 Ouled Hamida, 35132 Fourar Ain Sebaou, 35140 Taourga, 35150 Sidi Daoud, 35151 Tchouchfi Bouberak, 35200 Bordj Menaiel, 35201 Rouafa, 35202 Tizi Nali Slimane, 35210 Djinet, 35211 Haouche ben Ouali, 35220 Chabet el Ameur, 35230 Isser, 35231 Isserville, 35232 Kehf el Gharbi, 35250 Naciria, 35260 Zemmouri, 35261 Koudiat el Arais, 35262 Boudhar, 35270 Si Mustapha, 35280 Leghata, 35300 Rouiba, 35310 Ain Taya, 35320 Bordj el Bahri, 35321 El Marsa, 35350 Khemis el Khechna, 35351 Bou Hamedi, 35352 Chebacheb, 35353 Khemis el Khechna, 35370 Larbatache, 35400 Boudouaou, 35420 Corso, 35425 Beni Amrane, 35426 Bouaidel, 35427 Haddada, 35428 Zenina, 35440 Ouled Moussa, 35450 El Kharouba, 35460 Reghaia, 35470 Thenia, 35471 Karma, 35480 Souk el Had, 35490 Tidjelabine.
Carte et météoLatitude : 36° 46' 0

NLongitude : 3° 28' 38

EAltitude : 41 mètres

Ain témouchente


Ain témouchente :



Aspect Général
Ain Temouchent et sa Wilaya (région) se trouve dans l'ouest algérien; elle occupe du point de vue géographique une situation privilégiée en raison de sa proximité par rapport à trois grandes villes à savoir : Oran au nord est (70 km du chef lieu de Wilaya), Sidi Bel Abbés au sud est (70 km) et Tlemcen au sud ouest (75 km),ainsi qu'a sa façade maritime d'une longueur de 80 km, traversant neuf communes (Beni Saf, Bouzedjar, Terga, Sidi Ben Adda, Oulhaca El Gherraba, Sidi Safi, Bouzedjar, Messaid, Ouled Kihal).
La Wilaya (région) regroupe actuellement huit (08) Dairate (canton) et vingt huit (28) Communes (Voir le tableau plus bas).


Cadre Géographique
La Wilaya de Ain Temouchent s'étend sur une superficie de 2.376.35 km², et se situe au nord ouest du pays;Les wilayate limitrophes sont Tlemcen, Sidi Bel Abbés et Oran.
Son relief est constitué par les ensembles physiques suivant:
La plaine de la M'leta
Le Sahel d'Oran (plateau de Guemra, les djebels Touila, Hammar et Touita).
Les hautes collines de Berkeche
A noter que la Sebkha d'Oran traverse deux communes de la Wilaya à savoir El Amria et Hassi El Ghella.

Accéssibilté
Notre région est dotée d'une infrastructure routiére et ferroviaire appréciable qui lui permet de bonnes liaisons internes et externes.
De plus son infrastructure portuaire est constituée par deux ports de pêche; ceux de Beni Saf et Bouzedjar.
Elle ne possède pas d'aéroport, mais son chef lieu se trouve à une heure de route de l'aéroport de Senia (Oran) et de Zenata (Tlemcen).


Curiosités touristiques
Notre région posséde plusieurs stations balnéaire tel que Rachgoun, Beni Saf (plage du puit), Terga, Sassel .... ou vous trouverez de belles plages de sable fin.
Des sources thermales importantes et à haute valeur thérapeutique existent aussi au niveau de la zone de Hammam Bouhadjar, zone anciennement volcanique.
A cela s'ajoute quelques sites archéologiques de renommée historique mondiale mais non exploités. Enfin notre région offre de beaux paysages alternant les plaines, les plateaux pierreux, les hautes collines et la mer.

Oran


Oran:


située au fond d'une baie ouverte au nord et dominée directement à l'ouest par la montagne escarpée de l'Aidour, est une agglomération qui s'étage de part et d'autre du profond ravin de l'Ouest-er-Rhi maintenant recouvert.

Oran a été une importante station préhistorique du nom d'Ifri (les cavernes en berbère) ainsi qu'en témoignent de nombreux abris dans les collines avoisinantes. Elle fut fondée, sous le nom de Ouahran en 937, par des marins andalous. En 1147, l'Almoravide Ibn Tachfine, fils du fondateur de Mostaganem et de Tâgrart (Tlemcen) devait y trouver la mort.

Le port d'Oran fut assez prospère sous la dynastie des Zianides de Tlemcen et entretenait des relations suivies avec les pays meditérranéens.

En 1509, Oran fut prise par l'armée espagnole du cardinal Ximénes, commandée par Pédro Navarro. Malgré plusieurs expéditions à l'intérieur des terres, les espagnols furent bloqués dans la ville jusqu'à 1708.

Le Bey Mustapha Ben youcef, surnommé Bouchlaghem, fondateur de la ville de Mascara et enterré à Mostaganem, s'empara de la ville d'Oran. En 1732, les espagnols y rentrèrent à la suite de la victoire remportée à Ain-El-Turck par le Comte de Montemar pour en sortir définitivement en 1792 à la suite du tremblement de terre qui détruisit la ville en 1790.

Les Beys de l'Ouest quittèrent Mascara et résidérent à Oran jusqu'en 1830.
En 1831, la France aprés avoir occupé Mers-Elkebir, entre à Oran
Après l'indépendance en 1962, Oran reprit sa vitalité, ses activités et mérite à nouveau sa qualité de métropole commerciale et résidentielle, voisine de la zne industrielle d'Arzew. La réalisation d'un campus universitaire est également le signe du remarquable essor de la ville d'Oran.

Pour y séjourner agréablement, vous trouvez à Oran plusieurs hôtels très confortables et de nombreux restaurants servant des spécialités algériennes, le théâtre régiona, la théâtre de verdure, les nightclub, le musée, la vieille ville d'Oran: quartier sidi-El-Houari, le jardin municipal, la Médina-El-Djdida avec ses produits artisanaux, la Cathédrale, le djebel Murdjadjo et les stations balnéaires voisines.

Annaba


PRESENTATION GENERALE DE LA WILAYA

Elle est limitée géographiquement :

Au Nord par la mer Méditerranée.
Au Sud par la wilaya de Guelma.
A l'Est par la wilaya d'El Tarf.
A l'Ouest par la wilaya de Skikda.
Elle s'étend sur une superficie de 1.412 km², et se caractérise . par un relief varié, constitué essentiellement de montagnes, de collines et de plaines.
• Les montagnes représentent 52,16 % du territoire de la Wilaya soit , une superficie de 736 km². Elles se distinguent par le massif de l'Edough dont le point culminant se situe au mont '' Bouzizi '' avec 1.100 m d'altitude.
• Les collines et les piémonts, occupent 25,82 % de la superficie totale , soit 365 km².
• Les plaines représentent 18,08 % du territoire soit 255 km², et sont constituées essentiellement par la plaine de Kherraza.
Le reste du relief est constitué de plateaux, et autres, représentant 3,94 % de la superficie, soit 56 km².
La wilaya de Annaba est constituée de six (06) Daïrates autour desquelles gravitent douze (12) communes, dont cinq (05) urbaines, en l'occurrence : Annaba, El Bouni, Sidi Amar, El Hadjar et Berrahal, qui totalisent à elles seules prés de 85 % de la population, soit 596.000 habitants
Au plan géophysique, la Wilaya occupe une position stratégique sur le littoral septentrional de la Méditerranée ; position confortée par un environnement et des potentialités géo- économiques qui en font un pôle d'attraction régional.
Une longue façade maritime qui s'étend sur 80 km de côtes, représentant un potentiel halieutique et touristique très important.
Une superficie agricole utile (SAU) de prés de 43.850 hectares représentant plus de 60 % des terres agricoles et bénéficiant d'une pluviométrie de prés de 1.100 mm / an en moyenne.
Un important réseau hydrographique composé d'oueds et de lacs.
Un massif forestier riche et varié occupant plus de 52,16 % de la superficie de la Wilaya
Elle dispose en outre d'atouts qui sont pour l'essentiel liés à sa fonction de métropole régionale, ainsi qu'à ses spécificités géo - morphologiques, à savoir :
Des conditions agro - pédologiques favorables avec des sols à hautes valeurs agricoles.
L'existence d'une base industrielle dense et diversifiée.
Un réseau d'infrastructures multimodal (aérien - terrestre - ferroviaire et maritime) assurant une bonne desserte de l'espace régional, ainsi que les connexions nécessaires aussi bien avec les autres régions du pays qu'avec le reste du monde.
Un technopôle universitaire avec un large éventail de spécialités technologiques .
Un potentiel touristique de premier ordre tant du point de vue des sites naturels qu'il recèle que des équipements d'accompagnement et des infrastructures de communications et d'accès existants .
Un marché en pleine expansion.

Constantine


Constantine


Constantine est la ville des ponts, elle a été construite sur un rocher de plus de 600 mètres d'altitude, entourée de profonds ravins, traversée par le Rhumel, tout ceci a donné à la ville sa puissance de citadelle.
Une vue saisissante est offerte depuis la route de Skikda avant d'arriver en ville. Sortant d'une forêt de pins et d'Eucalyptus - le visiteur découvre soudain une haute et longue barrière calcaire, fendue par un coup de sabre. Deux possibilités :
1/Suivre la nationale qui, taillée dans le roc, s'insère à l'intérieur du ravin et, sous le nom du chemin de la Corniche passe sous un premier pont suspendu, traverse plusieurs tunnels et atteint le pont de pierre d'El-Kantara.
2/Prendre à droite de la Nationale, passer au pied du rocher haut de 200 m, d'où le Rhumel s'échappe en bondissant : le pont des Chutes dominé par un arc naturel. On arrive à la ville à travers les quartiers populaires étagés jusqu'à la place des Martyrs.
Les ponts sont plutôt des stèles à la mémoire des "bagnards" de la Casbah, qui en furent les artisans et la main-d'oeuvre. On fredonnera longtemps à leur mémoire le refrain tragique de `Ya El Menfi' (exilé)... vers Cayenne, Madagascar ou la Nouvelle-Calédonie. La nécessité de construire des ponts afin de franchir les obstacles naturels de Constantine s'avérait vitale.
1-Le pont d'El-Kantara avait permis l'échange avec le Nord à travers la route de Skikda vers les régions de Jijel et Béjaïa. Il fut construit en 1792 par Salah Bey sur les ruines du pont romain. Le 18 mars 1857, il s'effondra après le passage d'un détachement d'infanterie de l'armée française. Sa réédification a duré trois ans.
2-Le pont de Sidi Rached est une oeuvre grandiose de 447 mètres de long, reposant sur 27 arches dont 13 ont 8,80 mètres d'ouverture, une 30 mètres et une autre 70 mètres enjambant le profond ravin. La largeur du plancher est de 12 mètres comportant deux trottoirs. Ces caractéristiques en font l'un des plus beaux ponts au monde. Sa construction lancée en 1908 avait duré quatre ans. Cet immense viaduc de pierre ouvre le centre de la ville à la gare et à l'axe routier du Sud-Est : El Khroub-Batna-Biskra.
3-Le pont suspendu de Sidi M'cid, le plus élevé de tous, est la réalisation la plus audacieuse. Il fait, sur une longueur de 164 mètres et 5,70 mètres de largeur, la jonction entre les deux parois rocheuses du Rhumel qui se trouve à 175 mètres de profondeur. Ce pont relie la partie haute du rocher aux hauteurs qui dominent la verdoyante vallée de Hamma. L'idée de sa construction est venue après l'ouverture en 1876, de l'hôpital et, pour s'y rendre jadis, les Constantinois devaient faire un long détour par El-Kantara. Ce pont autorise une charge de 17 tonnes.
CIRTAConstantine fut édifiée environ 3000 ans avant J.C., les Numides étaient les véritables habitants. On conserve les Grottes des Ours et du Mouflon dont la majorité du mobilier archéologique se trouve actuellement au musée de Cirta.
Massinissa était roi de Numidie, il fit de Cirta (Constantine à l'époque) la capitale de son royaume. Cirta connut rapidement un essor économique extraordinaire. Cet essor fut favorisé par la position géographique même de la ville.La ville fut prise par les romains, et reçue le nom de Constantine en hommage à l'empereur romain Constantin.L'arrivée de la civilisation musulmane donna à la ville une autre dimension, à savoir une dimension culturelle, scientifique et religieuse. La ville fut conquise par les francais en 1837, après deux sièges (le premier ayant été en 1836, s'est soldé par la défaite de l'armée francaise). Elle connut une autre étape de son histoire tumultueuse. Constantine garde en elle les traces de toutes les civilisations qu'elle a connu :
De la civilisation numide, le visiteur trouvera le tombeau de Massinissa au Khroub à 16 km du centre ville, ou encore les ruines d'un fort militaire Tidis se trouvant à trente kilomètres de la ville.
De la civilisation romaine, la statue de Constantin devant la gare de chemin de fer au centre ville (à Bab El Kantara), ou encore le viaduc qui se trouve à la lisière de la ville sur le chemin de l'aéroport international (Mohamed Boudiaf) de la ville.
De la civilisation Arabo-Musulmane, la vieille ville qui est en soi un joyau architectural. De la civilisation turque, le palais du Bey.
De la civilisation francaise, la ville européenne.
Site Naturel : Lac à Djebel El Ouahch
Palais du Bey : Ce palais est la trace vivante de la civilisation Ottomane. Sa construction fut entreprise en 1927. Inauguré en 1835 et ne tarda pas à être occupé par l'armée française et visité par Napoléon III.
Tidis A 30 km de Constantine : un merveilleux site étagé s'offre au regard, implanté sur un ensemble de rochers durs de grande hauteur. Le site avait existé avant la conquête romaine.
Le monument aux morts : C'est un magnifique arc de triomphe, élevé à la mémoire des soldats morts durant la première guerre mondiale. Il est la replique de celui de Trajan qui s'élève au milieu des ruines romaines de Timgad
La grande mosquée : Selon les écritures trouvées sur son minaret, elle est l'oeuvre de l'Etat Ziride en l'an 1136. Depuis lors elle garde la même vocation, à savoir la prière et la fatwa
Constantine est amoureuse de tout ce mélange culturel et civilisationnel. Elle rassemble tout son patrimoine culturel dans un musée situé sur le plateau du Coudiat. Ce musée est à visiter. Constantine est fière aussi de ses ponts.
Source : Site de Djamila Djemila.be

Bejaia




CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES






S'étendant sur une superficie de 3.261,26 Km², la Wilaya de Bejaïa (Vgayeth) est limitée du point de vue administratif par :
- La Wilaya de Jijel à l'est- Les Wilaya de Bouira et de Tizi-Ouzou à l'ouest- Les Wilaya de Sétif et de Bordj Bou Arreridj au sud
Géographiquement, elle est limitée à l'est et au sud-est par les Babors auxquels viennent se souder les Bibans au Sud, la Mer Méditerranée au Nord et les Crêtes du Djurdjura à l'ouest complète les limités géographiques de la Wilaya.
La Wilaya de Bejaïa est caractérisée par la prédominance de Zones montagneuses.
Elle se présente comme une masse montagneuse compacte et bosselée, traversée par le couloir formé par la vallée de la Soummam.
On peut Distinguer :
- Une zone Côtière- La vallée de la Soummam- La zone de Montagne




LA ZONE COTIERE


Cette zone s'étend de l'embouchure de l'Oued Soummam à celui de l'Oued Agrioun soit une trentaine de Km environ.



Cette bande côtière, retardée au niveau des villages de Tichy et d'Aokas, étroite (200 à 2.000 mètres) et principalement composée de terre sablonneuse du fait de la pression maritime proche.
Les bassins des Oueds assez larges du fait des crues sont formés de dépôts alluvionnaires d'origine montagneuse.
LA VALLÉE DE LA SOUMMAM




Enserrée entre l'ensemble Akfadou-Gouraya au Nord et la chaîne des Bibans au sud. La vallée de la Soummam apparaît comme une étroite bande sinueuse de 80 Km de long (à l'intérieur de la Wilaya) sur une largeur maximum de 4 Km à El-Kseur.


Les versants particulièrement au sud, sont des pentes relativement douces et donc très développées. Cette zone est décomposée en petites unités pédologiques différentes : le Flys l'emporte à Akbou, le grés est prépondérant à El-Kseur.
Les communes d'Amizour, d'El-Kseur, d'Ouzellaguen, de Timezrit et de Tazmalt possèdent de vastes espaces propres à des cultures riches telles que le maraîchage et l'arboriculture fruitière.



LA ZONE DE MONTAGNE

Constituée de la chaîne des Bibans Babors et de l'ensemble Akfadou-Gouraya, elle occupe les trois quarts de la superficie totale de la Wilaya et présente des pentes partout supérieures à 25%.
Les sols en majorité silicieux sont érodés.


DONNÉES CLIMATIQUES

La Wilaya de Vgayeth reçoit en moyenne 670 à 1.000 Mm de pluies par an.
Les températures sont adoucies sur le littoral (Hiver doux, été chaud) un peu moins dans la vallée de la Soummam. La zone de montagne voit au contraire des gelées fréquentes.
Les vents dominants sont les vents du nord-ouest (vents marins qui s'engouffrent facilement dans la vallée de la Soummam). Le littoral n'est pas à l'abri du Sirocco


HYDRAULIQUE

Faisant partie d'une région assez arrosée, la Wilaya de Vgayeth est traversée par plusieurs Oueds, les plus importants sont :
l'Oued Soummam
l'Oued Djemâa
l'Oued Agrioun
l'Oued Zitoun
l'Oued Bou-Sellam
l'Oued Amassin


Tizi ouzou


Tizi ouzou :




Code Wilaya : 15
Code Postal : 15000
Adresse

Tel : 026.21.15.00 ( Indicatif Tel : 026 )
Fax
Origine du Nom
Kabyle : «le col des genêts»
Situation et accès
Altitude 190 m. 133 km à l'Ouest de Bejaia. 285 km à l'Ouest de Constantine. A 103 Kms à l'Est d'Alger
Population (Hab) : 1108708
Superficie (Km²) : 3568
Densite (H/Km²) : 310.74



Présentation :


Tizi-Ouzou, dont le nom signifie " col des Genêts ", a été fondée par les Romains, elle a ensuite abrité un "Bordj" Turc, puis place commerciale (Souk Sebt) et serait peut-être demeurée chemin de passage si ce n'est le choix de l'occupant français qui a fait d'elle une ville fortifiée, lui permettant une surveillance efficace de la région montagneuse et réputée farouche à toute incursion étrangère. Tizi-Ouzou s'impose sur le plan historique comme l'une des wilayas ayant fourni une pléthore de résistants et de combattants tels: Lalla Fatma N'soumeur Amirouche, Krim Belkacem, Ouamrane, Abbane Ramdane et bien d'autres. A une centaine de kilomètres d'Alger, la wilaya de grande Kabylie, pays des figues et des olives possède tous les attraits susceptibles de séduire le touriste. En été, grâce à la pureté de l'air des montagnes et des forêts, la chaleur n'y est jamais pénible, en hiver, sur les pentes enneigées du Djurdjura, les skieurs y trouvent leur bonheur, au printemps les essences variées des plantes et des arbres des forets de Yakouren et d'Akfadou embaument l'air environnant. Dans cette wilaya du centre de l'Algérie, d'autres villes méritent l'attention du "visiteur", telles Tigzirt cette station balnéaire de la côte située sur l'ancien site Phénicien de "Rusgunias " et de la ville Romaine de "L'omnium", ou Beni-Yeni ce village bâti sur la crête d'une montagne et qui tient sa réputation des beaux bijoux typiques qu'il produit, ou alors Ain-EI-Hammam avec ses magnifiques panoramas sur les sommets de Ras Timedouine et Lalla-Khédidja. Sur le plan économique, la wilaya a une présence assez modeste avec un tissu industriel certes assez important (Complexes, textile à Draà Ben-Khedda, électroménager à Oued Aïssi et mécanique à Azazga) mais une agriculture qui n'atteint pas la suffisance.

Adrar


Adrar:


Identification d’un programme régional de développement et de lutte contre la pauvreté pour la Wilaya de l’Adrar septembre २०००



Geographies


L’origine étymologique de l’Adrar semble designer "une chaîne montagneuse", en langue berbère। On retrouve dans les écrits des historiens et dans la tradition orale, deux appellations pour designer l’Adrar mauritanien : "Adrar des Bafours", en référence aux bafours qui peuplaient cette région avant les invasions des Sanhajas et des Beni Hassan et "Adrar Tmar", métaphore suggérant l’appropriation de la Wilaya par son potentiel de production dattière.La Wilaya de l’Adrar couvre une superficie de 235.000 km2 soit 22,8% du territoire national, constituée de deux grands ensembles géomorphologiques : le baten à l’Ouest et au nord et le Dhar situé au dessus du plateau montagneux.La Wilaya de l’Adrar est limitée, au nord par le Tiris-Zemmour et le Sahara Occidental, à l’est par le Hodh El charghi et le Mali, au sud par le Tagant, le Trarza et le Brakna et à l’Ouest par l’Inchiri et Dakhlet Nouadhibou.L’ensemble de la Wilaya est situé au-dessus de la ligne Nouakchott-Tidjikja considérée comme la limite du climat sahélien (Isohyète 150 mm/an). L’Adrar appartient donc entièrement au climat désertique (50 à 150 mm de pluie par an), une grande partie de son territoire appartenant d’ailleurs au climat saharien


L’Adrar est une Wilaya administrative, dont la capitale est Atar. Elle comprend 4 moughataate (Atar, Ouadane, Chinguitti, Aoujeft) et 2 arrondissements (Choum et N’Teirguent).Les collectivités locales sont les communes urbaines au nombre de 4 Atar, Ouadane, Aoujeft, Chinguitti et les communes rurales au nombre de 7 Tawaz, Choum, Aïn Ehel Taya, Aïn Savra, Maden, El Medah et N’Teirguent.Les principaux services techniques, liés à l’économie rurale sont présents (TP, Hydraulique, Développement Rural, PGRNP, Projet Oasis) ainsi que les institutions à vocation socio-éducative (Santé, Education, Formation professionnelle). Une Région Militaire, l’EMIA, un Tribunal Régional, une compagnie de Gendarmerie, une Inspection de la Garde et une Direction Régionale de la sûreté, complètent les structures administratives. Certaines entreprises publiques (SONELEC, SOMAGAZ, SONIMEX) ou privées (Usine de conditionnement des dattes, agences de voyages, bureaux de change, banques, assurances) sont implantées dans la capitale régionale.
POPULATIONEN 1999, la population de l’Adrar était estimée à 73 825 habitants, les projections pour l’an 2000, tablant sur 77 567 habitants (statistiques de la DRASS cf. Rapport annuel 1999). C’est une population assez âgée, les adultes représentant 58%, où les femmes sont nettement majoritaires, comme c’est généralement le cas en milieu rural.La couverture sanitaire est de 70%, mais 93% de la population sont accessibles au traitement. Les consultations prénatales sont suivies à 33% et les accouchements à 43%.La couverture vaccinale des enfants de moins de 12 mois est de 28% au BCG, 33% au PDTC 3 et 17% contre la variole.Le taux brut d’analphabétisme est de 57,16%, nettement inférieur à la moyenne nationale (61,09%-ONS.95). Le taux de scolarisation est de l’ordre de 98% largement supérieur à la moyenne nationale (90%).RESSOURCESL’activité agricole se rapporte aux graers et aux oasis, où se pratiquent la pheniciculture et les cultures sous palmiers, essentiellement du maraîchage.L’Adrar compte 262 grara, totalisant une superficie de 4530 ha, sur lesquelles sont pratiquées les cultures traditionnelles de sorgho, blé, orge, niébé, pastèques. Réparti entre 53 Oasis recensées, le verger phenicicole de la Wilaya représente, près de 50% du total national.Le palmier dattier est le fondement de l’économie Oasienne. C’est le cordon ombilical, qui lie les populations au terroir et entretient l’attachement des originaires à leur Wilaya.Il permet le développement de diverses cultures sous palmier, procurant un appoint d’alimentation fort précieux et un complément de revenus améliorant sensiblement le niveau de vie des ménages. Parmi ces cultures sous palmier, le maraîchage occupe une place de choix, l’Adrar où cette activité est pratiquée, à une large échelle, depuis près d’un demi-siècle, étant leader incontestable.Par suite de l’insuffisance de son potentiel fourrager et du déficit pluviométrique, l’Adrar n’est pas vraiment une zone d’élevage. Son cheptel est estimé à 150.000 têtes de camelins, 60.000 petits ruminants essentiellement des caprins et seulement 60 bovins. Il est, cependant, sur les parcours de transhumance entre l’Est et la Wilaya de Tiris-Zemour connue pour la qualité de ses pâturages, ainsi que sur les axes traditionnels du commerce du bétail sur pied vers le nord.Malgré le déficit sévère en eaux de surface, la Wilaya dispose de ressources non négligeables d’eaux souterraines, notamment dans le Baten, principalement la moughataa d’Aoujeft où on constate même des indices d’excédents localisés, dans la dépression de Toungad, ainsi que des failles et filons à d’autres endroits. Des études hydrogéologiques, récemment effectuées par l’Union Européenne, sur la base de photos satellites, semblent indiquer l’existence d’importantes réserves d’eaux souterraines, bien que l’interprétation des résultats, ne soit pas encore achevée. L’étendue des bassins versants et le caractère prononcé des pentes d’écoulement, génèrent d’énormes quantités d’eaux de ruissellements (200 millions de m3 à Aoujeft, 70 millions de m3 à Atar) très peu valorisées malheureusement.La Wilaya dispose d’un important potentiel en énergies renouvelables, grâce à une bonne durée d’ensoleillement (9,2 h par jour) et aux caractéristiques physiques du vent (permanence, force 2 à 6 m/s, unidirectionnalité…), qui doit être mis en valeur pour favoriser son développement économique et son progrès social.En matière de ressources minières, seul le gisement de pierres ornementales de Choum est en début d’exploitation. Mais il y a, selon toute vraisemblance, des possibilités dans l’arc des Mauritanides (moughataa d’Aoujeft) associées aux recherches d’or et de diamant et sans doute ailleurs, comme en témoigne le nouvel intérêt des sociétés minières, qui ont sollicité des permis de recherche, pour engager des campagnes de prospection.La qualité et la beauté des pierres, offrent également des possibilités d’exploitation semi-industrielle de carrières de pierres de taille.INFRASTRUCTURESLa route bitumée Nouakchott-Atar, passant par Yaghref et Aïn Ehel Taya, est le véritable poumon économique de la Wilaya. La route Atar- Choum, qui sera bitumée à l’horizon 2002, fait la jonction avec le nord industriel (Nouadhibou, Zoueïratt) à travers la voie ferrée et servira d’ouverture vers les pays du Maghreb.Les routes en terre améliorée, Atar-Chinguitti et Atar-Ouadane, par la passe bitumée de Ould Ebnou, désenclavent les 2 villes historiques, riche patrimoine culturel de la Wilaya qui sont les leviers d’un tourisme en début d’essor.L’aéroport d’Atar contribue à la desserte de la Wilaya et surtout facilite les flux du tourisme. Chinguitti dispose d’une piste d’atterrissage.La Wilaya est assez bien dotée en infrastructures scolaires : 115 écoles fondamentales totalisant 407 salles de classes, 5 lycées et collèges, un CFP et un lycée privé, de type original avec des résultats exceptionnels à Maaden.Dans le domaine de la santé, la Wilaya dispose d’un hôpital régional de 50 lits doté de 5 services spécialisés, de 4 centres médicaux sociaux, de 19 postes de santé et 21 Unités de Soins de Base (USB).En matière d’électricité, Atar dispose d’une Centrale diesel et d’un réseau public Sonelec, la Centrale de Chinguitti, construite par la Libye, qui n’avait jamais été mise en service, fonctionne actuellement en sous capacité, grâce à la récupération des groupes qui avaient servi au tournage du film Fort Sagan. Choum et Ben Ameïra, sont alimentés par les installations de la SNIM.Dans le domaine de l’adduction d’eau, Atar dispose d’un réseau public Sonelec, alimenté à partir des forages de Teyarett, mais la couverture des besoins de la ville est insuffisante. Au total, 12 AEP villageoises, avaient été réalisés en 1986 par l’Arabie Saoudite, dont certaines fonctionnent toujours, mais dans un mauvais état d’entretien. En tout, la wilaya dispose de 231 points d’eau dont 105 sondages de reconnaissance, 19 forages équipés, 67 puits cimentés et 33 puits traditionnels non cimentés (cf- Commission agriculture).

vendredi 5 décembre 2008

Bordj Bou Arreridj

Bordj Bou Arreridj

LES BIBANS ( El bibane) ou PORTES DE FER telle est l' appellation de toute la région de Bordj Bou Arreridj qui constitue un espace

historique remontant à différentes époques:

Préhistoire, Romaine et Musulmane । Ainsi l' histoire de Bordj Bou Arreridj est indéniablement liée à la tribu des Benni Abbés dont est issue la famille de l' illustre Hadj Mohamed Ben Ahmed El MOKRANI।
Les différents vestiges préhistoriques tels que des armes en silex, pointes de flêches et de lancers ainsi que des poteries diverses que renferme la ville de Bordj Bou Arreridj et ses environs témoignent du peuplement de la région aux différentes époques du mesolithique et neolithiques. Les vestiges ont été mis à jour sur des sites des communes de Tiglait, Bordj Bou Arreridj, Sidi M' Barek Ghailassa, K'sour, Rabta et Belimour.
Les plus importants vestiges de cette époque concerne la ville d' El Hammadia où les fresques romaines, des chapiteaux, de colonnes ainsi qu' une église ont été mis à

De même les vestiges d'un acqueduc ont été découverts à Belimour et Ouled Dahmane ainsi que ceux d' une église romaine à Sidi M'Barek tout comme d' autres vestiges découverts à Medjana, Bir Aissa et Bordj Ghedir। A cette époque la région de Bordj s'appelait "TAMANOUNA "।

Les plus anciens vestiges de l' époque musulmane dans la wilya de Bordj Bou Arreridj remonte à l' époque des HAMMADITES au vu des matériaux utilisés et de l' architecture des édifices existants Les fortins érigés entre 1004 et 1152 dans les régions de Tighlait et Tihamamines témoignent du passage des Hammadites.
Le plus important vestige historique de cette époque est incontestablement l' actuel fort El Mokrani utilisé comme poste d'observation de la région de Bordj Bou Arreridj qui fut un important axe caravanier। Dans une contribution à l' histoire de l' Est Algérien FERRAUD chef de troupe de l' occupation françaises affirme que les édifices ottomans rencontrés dans la ville remontent àu XVeme siécledont le principal est un fort bâti prés d' une source appelér Aïn Bou Arreridj ।Ce fort a été utilisé par les ALMOHADES et fut un élément du dispositif guerrieret mis en place avec Tiglait et Bordj Ghédir pour assiéger les HAMMADITES.

Plus tard, le fort assurait la sécurité des caravanes commerciales sujettes à de nombreuses attaques dans la région.
La région a connu divers émirs attachés au pouvoir Ottoman à commencer par l' Emir Sidi Abderrahmane, de descendance IDRISSIDES, aieul des MOKRANI. L' Emir se fixa définitivement dans la région des BENI ABBES au nord ouest de la région de Medjana. A sa mort son fils Ahmed lui succéda et fonda la Kalaa tout en se créant une autorité et une puissance.
A la suite de la prise de Constantine, les pouvoirs confieront, le 24 octobre 1838, le commandement de la Medjana à Ahmed El Mokrani qui s' engagea à leur soumettre l'immense pays compris entre Sétif, la Kabylie et Ouled Naïl.
En 1853 Mohamed EL MOKRANI succeda à son père Ahmed avec le grade de BACHAGHA de la Medjana. Fait chevalier de la légion d' honneur en 1861, Mohamed Ben Ahmed El Mokrani devient membre du conseil général de la province de Constantine en 1870. En 1871, El Mokrani lancera les tribus dans une formidable insurrection qui durera 09 mois et s' étendra jusqu' aux portes d' Alger à l'ouest et, au sud, jusqu' à Bou Saada.Mohamed tombera au champ d' honneur le 05 Mai 1871 près de Aïn Bassam et fut enterré à la Kalaâ Beni Abbés.
Après l' insurrection, la région de Bordj Bou Arreridj a été soumise au même régime qu' à connu toute l' Algérie. De même, pendant la guerre de la libération, faisant partie de la wilaya III historique, les enfants de Bordj Bou Arreridj ont offert d' énormes sacrifices pour l' indépendance du pays. C'est ainsi qu' il est recensé 3700 chahids, 6500 Moudjahides et 5800 ayants droit.

De par sa situation géographique, la wilaya de Bordj Bou Arreridj a été de tout temps un couloir de transit. De l'époque de la préhistoire à nos jours, plusieurs peuples ont traversé la région. Ainsi la wilaya constitue une véritable mosaïque de tribus et de traditions d' où elle puise ses particularités et renforce son originalité.
Les Ouanougha: peuplent actuellement la commune de Ben Daoud et une partie des communes de Mansoura et El Mehir.Ils appartiennent à une grande tribu bérbére des Senhadja. Ils auraient des origines communes avec une partie de la population de Tazmalt.
Les Dreat : Ils sont à l' origine de la fondation du village de Mansourah. Un village de cette commune porte encore le nom.
C'est une tribu bérbère venue de la Kalâa des Beni Hammad.
Les Beni-Abbas : bérbéres kotama de la fraction des Azizides, ils habitent les montagnes du Nord de la wilaya . Hadj Mohamed Mokrani appartient à cette tribu.
Les Beni-Melikeche : originaires des montagnes qui font face à Tazmalt dans la vallée de la Soummam. Ils se retrouvent actuellement dans la wilaya de Bejaïa mais ils débordent par endroits sur le territoire de la wilaya de BBA
Les Sedrata : d' origine bérbére, cette tribu a été signalée dans la région avant le VIIème siécle et occupait la plus grande partie du bassin de Medjana.
Les Aït Aïdel et Aït Khelifa : Ils occupent la partie Nord de la wilaya ( actuellement daïra de Djaafra ). Leurs origines sont bérbères et leur mode de vie est similante à celui du reste de la wilaya.
Les Zemmoura : Cette tribu se confond avec son fondateur Hassan Pacha, fils et successeur de Kheïreddine, qui, vers 1560 luttait contre les Beni Abbas.C' est une tribu issue des alliances d' une petite colonie turque avec les tribus kabyles voisines. Ils occupent actuellement le Nord de la wilaya où les Turcs ont construit un petit fort qui deviendra par la suite la ville de Bordj Zemmoura.
Les Megueddem : Ils sont implantés au nord du chef lieu de la wilaya et voisins des H'chem ( à l'ouest) et Zemmoura (au nord). Il semblerait que leur origine est à rechercher du côté des tribus composant le cercle de Boussaäda et plus exactement la confrérie (Zaouia) d' El Hamel.
Ils sont également présents en grand nombre au niveau du chef lieu de la wilaya.
Les Ouled Khellouf : voisins des Ouanougha et des Ayadh (à l' Est), ils sont d' origine Sanhadjienne et se sont établis dans le sud de la wilaya (actuellement daïra d' El Hammadia) vers l' an 1363.
Les Ouled Thaïr : ils occupent la région de l' Est de la wilaya comprenant les actuelles communes de Khelil, Bir Kasdali et Aïn Taghrout. Ils sont issues des alliances des tribus bérbéres du nord et arabes implantés dans le Hodna et le plateau de Sétif vers le milieu du XIIème siécle.Ils sont très liés sociologiquement et économiquement à Sétif.
Les Ayadh : de toutes les tribus recensées au niveau de la wilaya, celle des Ayadh serait la tribu dont les origines remontent à une époque très lointaine।Leur territoire actuelle n ' est autre que l' actuelle daïra de Bordj Ghedir qui était une station florissante dès l' époque romaine et s' étend de Ras El Oued jusqu' au bassin d' El Ksob. La tribu originelle serait composée de nobles sédentaire à laquelle se sont adjoints plusieurs peuplades. Le centre d' influence se trouvait à Bordj Ghedir et ils se répartissent en plusieurs tribus : Ouled Sidi Said, Ouled El Ayadhi et Ouled Hannache ( Tiglaït) Ouled Cheniti (El Annasser) Ouled Sidi H' cène ( Ghaïlassa) et Ouled Sidi Mansour

Mostaganem


Mostaganem


Géographie
:Mostaganem est une ville de 500 000 habitants en 2008, située à 104 mètres d'altitude sur le rebord d'un plateau côtier. La ville contemple à l'ouest la large baie d'Arzew que termine le Djebel Orousse ; elle est assise sur les rives de l'Ain Sefra dont, à plusieurs reprises et notamment en 1927, elle a eu à redouter les crues ; elle se compose d'une ville neuve, très étendue, et d'une vieille ville, plus compacte, accrochées de part et d'autre d'un profond ravin creusé par l'Ain Sefra, qui arrose des jardins. La localité est bien située au débouché des plaines du Chélif et de la Macta, Bien qu'elle ait depuis longtemps cédé le pas à la métropole de l'Algérie occidentale, Oran, Mostaganem est une ville aimablement grouillante. Elle a gardé un caractère ancien, mais s'est également ouverte à une économie moderne avec la création d'une sucrerie produisant de 70 à 80 000 tonnes de sucre raffiné par an, ainsi qu'une usine de pâte à papier traitant 180 000 tonnes d'alfa par an. Université de Mostaganem 1978 (ex-Institut de Technologie agricole 1970).Histoire :Depuis les phéniciens : Port punique du nom de Murustaga, la ville fut reconstruite par les Romains qui lui donnèrent, au temps de Gallien (260-268), le nom de Cartenna. Bien que le site semble avoir été occupé durant le haut Moyen âge. La région de Mostganem a été le foyer des tribus Zénètes jusqu'à l'arrivée des Hilaliens et des Almoravides. C'est sous le règne de l'Almoravide Youssef Ibn Tachfin (1061-1106) que l'on attribue, en 1082, la fondation de bordj El Mehal, l'ancienne citadelle de Mostaganem. Après lui, Mostaganem appartient aux Zyanides de Tlemcen, puis aux Mérinides de Fès, dont l'un d'eux, Abou El Hassene Ali Ibn Abi Said, fit construire la grande mosquée en 1341. Les temps modernes : En 1511, les Espagnols imposèrent aux habitants de Mostaganem un traité que ceux-ci refusèrent d'admettre. Mais dès 1516, Mostaganem tomba aux mains des Turcs. Dès lors, Rivale d'Oran espagnole, elle voit son importance croître. Après plusieurs années de résistance, ils firent appel à Kheir ed Dine Barberousse avec l'aide duquel ils infligèrent aux Espagnols une sérieuse défaite devant Mazaghran (août 1558). Mostaganem passa alors sous la domination des turcs ; elle fut agrandie et fortifiée par Kheir Ed Dine. à la solde de la France, la garnison de turcs d'Alger et de Kouloughlis résista aux Français à deux reprises (1832 et 1833). C'est une grande place forte maritime que les troupes françaises doivent prendre d'assaut en juillet 1833, car l'armée française avait peur que la ville tombe sous le contrôle de l'émir Abd El-Kader.Le général: en fait une garnison importante où est formé en 1847 le premier régiment de tirailleurs algériens, les célèbres turcos, sous les ordres du commandant Bosquet. Puis la ville grandit à mesure que la colonisation peuple l'immédiat arrière-pays et que le développement des communications la met en relation avec les régions de l'intérieur. Tijditt, la vieille ville arabe subsiste au nord, en arc de cercle autour de la courbe concave de l'Ain Sefra ; elle renferme les tombeaux des santons, vénérés à la ronde. Au nord et à l'est, de chaque côté de l'oued caché sous les constructions, s'étend la ville européenne, méditerranéenne d'aspect, avec ses maisons à arcades et ses rues ombragées de platanes, des rampes à fortes pentes qui franchissent le rebord du plateau la rattachant au port compris entre les pointes de la Salamandre et de Karouba.C'est du balcon de l'hôtel de ville de Mostaganem, en juin 1958, que le général de Gaulle prononce pour la dernière fois "Vive l'Algérie française".Patrimoine culturel de Mostaganem :Mostaganem, fière de son patrimoine culturel, se targue d'avoir donné naissance à des personnages illustres comme le dramaturge Ould Abderahmane Abdelkader, dit Kaki, le metteur en scène Mohammed Chouikh, et des historiens tel Moulay Belhamissi. Fief du théâtre amateur et populaire, elle abrite les grands spécialistes de la musique andalouse : Hadj Moulay Benkrizi, de la musique populaire citadine (chaâbi, Maâzouz Bouadjadj, Habib Bettahar), les maîtres de la tradition musicale bédouine (cheikh Hamada, cheikh Djilali Aïn Tedles) et des poètes tel que Cheikh Abdelkader Bentobdji, Sidi Lakhdar Benkhlouf, qui sont auteurs de célèbres quacidates de la poésie melhoun léguées autant au chaabi qu'au bédoui tel que Abdelkader ya Boualem.Quelques personnalités mostaganémoises :Le maréchal de France Franchet d'Esperey (1856-1942)Le chef d'orchestre Georges Martin Witkowski (1867-1943)Le Maire de la ville et écrivain Lucien Laugier (1909-1991)L'homme de théâtre Ould Abderahmane Abdelkader, dit Kaki (1934-1995)Les peintres Mohammed Khadda (1930-1991) et Abdallah Benanteur (né en 1931)L'entraîneur de football de l'AJ Auxerre, Jean FernandezJaïd Seddak, quadruple champion du monde de Full-contact, double champion du monde de Kick-Boxing et triple champion du monde de Muy-Thaî, né le 21 septembre 1962 à Mostaganem.L'écrivain d'expression française Habib Tengour, né à Mostaganem en 1947. Certains de ses romans ont pour cadre la ville de Mostaganem.Visite guidée de la ville :Le port : situé à l'ouest de la ville, au débouché du ravin de l'Aïn Sefra, le port s'ouvre entre la pointe de la Salamandre et la pointe de Kharouba. Trop peu accentuée pour fournir un abri suffisant, la rade reste ouverte à tous les vents dangereux de l'ouest. Deux jetées, l'une au nord (de 1230 m), l'autre au sud-ouest (de 335 m), protègent le port d'une superficie de 14 ha. Les terre-pleins desservis par 3 km de voies ferrées couvrent 10 ha. Il est pourvu d'un outillage moderne et dispose de 10 000 m² de hangars publics. Le port a enregistré un trafic de 1 000 014 tonnes en 2002. à partir de 1980, il est devenu l'un des principaux ports de l'ouest Algérien désigné pour recevoir notamment les matériaux préfabriqués destinés à la reconstruction d'El Asnam. Un silo de 20 000 tonnes y a été aménagé.L'hôtel de ville : d'où que l'on vienne, de Ténès, de Relizane ou d'Oran, on arrive dans la ville neuve, sur une grande place aménagée à l'emplacement d'une ancienne porte. Là s'élève l'hôtel de ville (A.P.C, arch. M. Monthalant 1927) doté d'une tour ayant la forme d'un minaret ; derrière l'hôtel de ville se trouve un vaste jardin public : le jardin de l'émir Abd El Kader.L'avenue Benayed Bendehiba (anc. avenue du 1er de ligne) : elle part de l'hôtel de ville pour aboutir à la place du 1er-Novembre-1954 (anciennement place de la République). Bordée d'arcades, c'est l'artère la plus animée de la ville. L'ancienne église Saint-Jean-Baptiste, transformée depuis 1970 en mosquée (Mosquée Badr), s'y élève.L'ancien quartier du Derb el Houd (quartier juif) et de Tobbana (de Top Haneh, rappelant la batterie qui surveillait le port) est situé au nord de la place en partant du siège de la Daïra. Il est traversé par la rue Mahieddine Benamour ; celle-ci passe devant l'ancienne maison du caïd (Dar el Kaïd transformée en 2004 en musée des arts poulaires), où était la résidence du représentant du bey de Mascara et de Hamid el Abd (chef de la confédération des Mehals XVIe siècle), et atteint le cœur de ce quartier ou El Kria (le centre), à proximité de l'ancien bordj El Mehal (construit 1082). Celui-ci fut transformé en prison civile. Au-delà la rue Aïssa Drey conduit aux remparts turcs, ruinés, et contre lesquels s'adosse le palais du bey d'Oran Mohamed-El Kebir, construit en 1750 on voit à proximité la mosquée élevée en 742 de l'hégire (1341) par le mérinide Abou El Hassene, très endommagée durant la période coloniale (elle servit de caserne jusqu'à mai 1865 : visite de Napoléon III) et que voisine la Mahkama (tribunal religieux).à l'extrémité de la vieille ville Tijidit, vers la mer, zaouïa du cheikh Khaled Bentounès de la Zaouia Alawiya, successeur du Cheikh El Allaouià droite de l'avenue Bendehiba Benayed et de la place du 1er-Novembre, partent des rues vers l'Ain Sefra. On y trouve le marché couvert, donnant sur la rue du 26-Novembre-1927 et, un peu plus loin sur la même rive, la place des Trois-Frères-Bencheikh (ancienne place Thiers ; marché en plein air le matin). Par une esplanade, on accède au quartier Matemore, sis dans une boucle de l'oued, et dont le nom rappelle les silos turcs où étaient entassés armes et provision. Un nouveau pont (pont du 17-Octobre) proche de l'A.P.C y accède directement depuis l'avenue Benayed.La partie de la ville comprise entre l'avenue Benaïed Bendehiba et le quartier Matemore ont été considérablement modifiées depuis 1927 : une crue subite de l'Ain Sefra avait dans la nuit du 27 novembre, emporté l'ancienne place Gambetta avec son square, ses arbres, et les maisons environnantes causant de nombreuses victimes. Des travaux furent alors entrepris pour éviter de nouvelles inondations, le lit de l'Oued creusé et la place Gambetta remplacée par trois ponts. En 1968 fut décidé l'aménagement d'une nouvelle esplanade qui remplace les ponts.Au nord du quartier de Matemore, se trouve la porte des Medjaher, à proximité du parc du 20-Août (construit en 1964). Le parc est ouvert par une porte monumentale, avec de curieuses architectures pseudo-japonaises. La terrasse offre une jolie vue sur la ville, le port et la baie d'Arzew. à côté, dominant l'oued l'ancien fort turc fut construit au XIIIe siècle puis restauré par les Ottomans au XVIIIe siècle et les Français au XIXe siècle (transformé en musée d'archéologie en 2004). De là, on peut rentrer en ville par la porte d'El Arsa (des vergers) que voisinent les koubbas du bey Bouchlaghem (XVIIIe siècle) et de sa femme Lalla Aichouche ; en suivant le rempart on voit également le tombeau du Bey Mustapha El Ahmar (XVIIIe siècle), fort endommagé par les Français, transformé aujourd'hui en maison de l'artisanat 2003 (ancienne poudrière 1936). La rue Salah Merzouk (route de ténès) conduit vers le nord au quartier de Tijditt qui ne date que de la fin du XIXe siècle et du début du XXe. Ce quartier était demeuré la ville berbère en opposition à la ville turque intra-muros. Elle a conservé quelques vieilles mosquées et de nombreux tombeaux vénérés dont celui de Sidi Maazouz El Bahri, qui vécut au XIIe siècle et dont le corps fut transféré dans le quartier, lors de la construction du port. Proche du cimetière Mosquée de Sidi Khaled. Plus loin, on arriverait aux plages de Moulin Bigore ,Baie aux Pirates et Karouba (5 km).Les plages : à l'ouest, la plage des Sablettes, après La Salamandre (port de pêche et de plaisance, toujours en construction depuis mars 2002), est réputée. A l'est, on retient les plages d'Ain Brahim, Petit-Port, Ouilis et du Cap Ivi où la pinède descend jusqu'à la mer.A l'ouest et en contrebas de la place du 1er-Novembre, se trouvaient d'importantes casernes remplacées en 1970 par l'Institut de Technologie Agricole. Depuis la création de l'université de Mostaganem en 1978, il représente le site III de l'université dont la bibliothèque centrale contient 500 000 ouvrages et se répartit sur 5 niveaux (inaugurée en 2004).D'héroïques résistances : Mazaghran fut le cadre en août 1558 d'une terrible défaite des troupes espagnoles dirigées par le conte d'Alcaudète, gouverneur d'Oran qui ne put s'emparer de Mostaganem, laquelle sut également résister courageusement à cette tentative d'occupation. De même en 1840, la ville fut le théâtre d'un célèbre siège, soutenu du 3 au 6 février 1840, pendant lequel 123 soldats français placés sous les ordres du capitaine Lelièvre, résistèrent aux assauts répétés des troupes d'Abd El-Kader fortes de 10 000 hommes.Une fréquentation des plages sans cesse croissante, un riche patrimoine archéologique, culturel et artistique, Mostaganem destination incontournable et futur pôle du tourisme balnéaire, offre d'énormes opportunités.

Bienvenue sur le site Monographies des Wilayas Algérienne


L'Algérie :

République Algérienne Démocratique et PopulaireL'Algérie est un pays d'Afrique du Nord et fait partie de la zone Maghreb, limitée au nord par la Mer Méditerranée sur une bande côtière de 1280 Km, à l'Ouest par le Maroc, la Mauritanie et la République Arabe Sahraouie Démocratique, à l'Est par la Tunisie et la Libye et au Sud par le Mali et le Niger. Sa superficie est de 2 381 741 Km2, c'est un des plus grands et plus vastes pays d'Afrique (2eme de l'Afrique apres le Soudan, 10 eme du Monde.) Sa population dépasse les 34 000 000 d'habitants (estimation à la fin 2008). La plus grande partie de la population est concentrée au nord du pays, le long des côtes.Capitale: AlgerL'espérance de vie se situe aux alentours de 70 ans. La couverture médicale est d'un médecin pour 1100 habitants. Le nombre de ménages est de 4,5 millions environ.Sa capitale administrative Alger compte prés de 3700 000 d'habitants. Ses reliefs sont constitués de quatre (4) ensembles naturels caractéristiques à savoir :La chaîne montagneuse côtière.Les plaines et les hauts plateaux.La chaîne montagneuse de l'intérieur.La région du Grand Sud et ses massifsmontagneux.Son climat est caractérisé par trois variantes :
Climat méditerranéen au Nord.
Climat tempéré sec pour les hauts plateaux.
Climat sec ou désertique pour l'extrêmeSud du pays.Religion: L'IslamLangue officielle: L'Arabe classique et Tamazight qui a été reconnu depuis 2002Monnaie: Le dinar algérien (DZD)Taux de scolarisation: 97 %La scolarisation est obligatoire et gratuite de 6 à 16 ans.L'Algérie est divisée, administrativement: En 48 wilayates, 160 daïrates et 1541 communes.Transports:La densité des réseaux routier, maritime et aérien réalisé en Algérie constitue un facteur important devant encourager l'essor touristique de ces régions. Ce réseau est considéré comme le plus important à l'échelle du Maghreb.Réseau routier:La longueur du réseau routier en Algérie est estimée à prés de 90 000 km dont :Les routes nationales :22 000 km.Les routes départementales de Wilaya :26 000 km.Les routes secondaires :42 000 km.Réseau ferroviaire:La longueur du réseau ferroviaire s'étend sur prés de 4500 km et doté de plus de 200 gares couvrant surtout le nord du pays. Ce réseau est constitué de :1435 km de voies normales.1055 km de voies étroites.305 km de voies doubles.299 km de voies électrifiées.Transport aérien:Les infrastructures de base du transport aérien en Algérie ont connu un développement remarquable concrétisé par la réalisation de 31 aéroports à travers le territoire algérien avec une forte présence dans les Wilaya du sud. Il faut par ailleurs préciser que 13 de ces aéroports ont une vocation internationale.La Compagnie Nationale Aérienne Air Algérie couvre 37 escales à travers l'Europe. l'Afrique et le Moyen Orient. Air Algérie dessert également les plus importantes villes de l'intérieur ainsi que les régions touristiques en complément des réseaux du transport routier et maritime.Le domaine aérien est ouvert au privé et plusieurs compagnies ont investi ce créneau. On peut citer Kkalifa Airways , Eco Air ...Transport maritime:L'activité maritime concerne 13 ports à multiples usages et un grand nombre de petits ports de pêche et de plaisance. A signaler que les échanges commerciaux internationaux se font essentiellement par voie maritime. Les activités maritimes sont assurés par cinq entreprises spécialisées ( cabotage, marchandises, hydrocarbures ...)Télécommunications:Le réseau téléphonique couvre l'ensemble du territoire national dont 96 % des capacités installées sont en mode automatique alors que le nombre d'abonnés est d'environ un million. Le ratio lignes téléphoniques / nombre d'habitant atteint le taux de 3,9 / 1 000. Le secteur connaît actuellement une opération d'extension et de modernisation avec la généralisation du numérique et la mise en place du téléphone mobile de type GSM.Energie:La couverture du pays en énergie électrique atteint les 94 % constituée de 160 000 km de lignes. En plus de la couverture des besoins intérieurs, l'Algérie détient aussi les plus grandes réserves découvertes en gaz naturel dans le monde.Principales cultures:céréales, cultures maraîchéres, dattes, arboriculture.Ressources naturelles:Gaz naturel, pétrole, zinc, phosphates, fer, or, diamants, uranium, tungstene kaolin, plomb.Heure légale: GMT + 1
tableWorkaround2(1906)
tableWorkaround(2)